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Notre Dame, construite entre 1163 et 1250. Les paysages lointains reviennent en continue dans ma démarche. Mais cette approche par la ville s’est faite par le temps. Deux «lieux» sont important dans ma démarche : «le paysage naturel» et le «paysage urbain». Cela a donc commencé par cette installation de Notre Dame. Comme un tableau impressionniste (Monet), j’observe le changement du temps, le déroulement des saisons au gré du vent. Les arbres au premier plan laissent progressivement la place à la ville, et l’île se dévoile par l’apparition progressive de la Seine. Notre Dame semble émerger de son rocher. A certains moments la tour Montparnasse disparaît dans la brume matinale. D’une vision de paysage classique, on progresse au fur et à mesure vers un paysage entouré d’eau. Le calme du début évolue à la tombée des feuilles vers l’effervescence de la ville avec sa circulation, son bruit lointain, ces mouvements plus ou moins rapides. Le temps est laissé à lui même. Il coule comme l’eau autour de l’île. L’idée de suspension du temps voir même de distorsion de ce même temps m’intéresse.