

Sur l'origine du projet : Chaque vidéo en boucle montre des traces du passé artisanal des ateliers catalysées par la notion de l’objet et visualisée par flashes. Dans quelques boxes choisis en accord avec le commissaire d’exposition, des projections vidéo montrent une série d’objets réparés, entretenus, utilisés ou fabriqués par les ateliers. Ces objets peuvent être filmés à l’intérieur de l’usine comme à l’extérieur (écoles, églises, mairies...). Le son (bruits d’écoles, de balais, de circulations...), intervient simultanément avec les projections et introduit le “bruissement discret d’un langage” ici économique. Dans le parcours de l’artiste, ce projet questionne la mémoire d’un paysage à travers son activité économique symbolisée par l’objet au lieu de questionner la mémoire d’un paysage au travers de lui même. Extension du projet devenant une interrogation sur ce lieu de fabrication. «Fabriqués», avec les «abandonnés» de ce même lieu et la mémoire souvenue par des éléments visuels photographiés précédemment...