





L’espace ouvert sur cette étendue immense me rappel un certain paysage “désertique” et de ce fait une certaine linéarité de l’espace face à nous, comme une ligne droite d’un horizon imaginaire. En rapport avec ce lieu d’autres lignes de paysages plus subtiles, parfois si discrètes qu’on ne peut les apercevoir viennent se construire entre la lisière de la forêt et cet étendue d’herbe. Des images en filigranes sur papier translucide laissant apparaitre ces paysages se mèlant par cette transparence au paysage actuel vont prendre place dans cette avancée de forêt. Des dessins apportent l’idée de démesure dans cet espace de deux manières; D’une part le rapport de taille de ces dessins vis à vis de la forêt, et d’autre part le contenu même de ces dessins, témoignages de grands paysages. On y retrouve également cette trace de voyage laissée par l’être humain lors de ces expéditions, tel le petit sentier que l’on suit peut être indiqué par cette ligne noir qui apparait face à nous.